Les rapports sur l’état de la biosphère et du climat se succèdent, chaque année plus alarmants. En parallèle, les prescriptions sont de plus en plus élaborées, détaillées, prometteuses. Les ambitions de transition énergétique, par exemple, s’accompagnent d’un déploiement rapide des infrastructures de production d’énergie dite de substitution (ENS), quand la nécessaire réforme des modèles agricoles est étayée par des expérimentations de plus en plus encourageantes. Malgré tout, les résultats se font attendre.
L’exploration des mythes et mythologies montre par ailleurs que nos inquiétudes environnementales sont anciennes : nous avons de longue date conscience de la fragilité de notre milieu et nous semblons, peut-être depuis toujours, avoir fait de notre mieux pour protéger le vivant !
Comment comprendre nos ancestrales interrogations écologiques, au regard des constats et des connaissances d’aujourd’hui ? Pourrions-nous envisager une « théorie écologique de l’esprit », qui réinscrirait notre parcours et notre existence au sein de l’évolution de l’ensemble du vivant ?

Vincent Mignerot
Vincent Mignerot, né en 1978 à Lyon, est un essayiste français. Ses travaux portent sur la synesthésie et la collapsologie.
Parcours
Titulaire d’une maîtrise en psychologie clinique obtenue en 2003 et ancien technicien cordiste, Vincent Mignerot a publié des essais, notamment sur le risque écologique, et fondé « Adrastia », une association qui s’intéresse à ce sujet.
Chercheur indépendant, il est membre du groupement de recherche transdisciplinaire « Esthétique, art et science » du CNRS, rattaché à l’université Paris-Descartes.